Les cathares
En 1177, le Comte Raimond VI constate que " l'hérésie a pénétré partout. Elle a jeté la discorde dans toutes les familles ... des prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation. Les églises sont désertes et tombent en ruine ".
Quelle ignominie que cette hérésie proclamée et armée par le bras d’une religion soit disant tolérante, fraternelle et fidèle au Christianisme.
"Celui qui résiste au pouvoir délégué par Dieu à l'Eglise résiste à Dieu..." phrase attribuée au Pape.
Quelle hypocrisie a-t-elle affichée au cours des siècles en combattant les "justes" qui prônaient les valeurs traditionnelles.
Au XIe siècle l’Eglise de Rome a subi un grave échec en ignorant l’Eglise orthodoxe qui tenta de lui faire reprendre pied au Moyen-Orient et d'autre part, qui lui aurait permis de raffermir son influence en Occident.
Selon les théologiens occidentaux des XIIème et XIIIème siècles devient " hérétique" celui qui choisit ou isole de la vérité globale, une vérité partielle, et qui ensuite s'obstine dans son choix. Ce trait caractéristique sert toujours de critère dans la délimitation difficile des frontières de la vérité révélée. Et ici intervient l'autorité de l'Eglise. Le refus de se soumettre entraîne l'arrêt de condamnation. Pour Rome la minorité récalcitrante fonde une hérésie.
Plus que jamais nous sommes témoins d’une évidence ; les religions dites officielles ne sont que partiellement représentatives de la Religion Universelle enseignée par les données de la Tradition Primordiale.
La Vérité qui est en passe d’être révélée par une nouvelle église naissante, l’Eglise Johannite ne pourra être étouffée. Elle doit, selon ce que Notre Seigneur a affirmé, précéder son Retour.
Ce sera – pour reprendre les termes de Paul Le Cour dans son remarquable ouvrage "L’Evangile Esotérique de Saint Jean" – un