Les canons en action
Contexte : 1915 : génocide arménien, également défaite serbe. Ici le contexte, c’est la guerre de mouvenment qui se transforme en guerre de position.
Severini, dans la logique du cubisme des "papiers collés" introduit le mot et l'onomatopée. Il glisse ainsi vers une peinture-poème. Certains des procédés peuvent paraître rudimentaires, le "bboumm" de la détonation par exemple. D'autres s'efforcent de préciser la technique elle-même, "perfection arithmétique", "rythme géométrique", "courbe graduelle vers la terre". Le tableau est à lire autant qu'à regarder, d'autant que les figures des artilleurs ne sont qu'évoquées et le canon lui-même représenté de façon peu détaillé. En 1916, peu de temps après avoir exécuté et exposé ses toiles de guerre, Severini s'écarte des sujets guerriers et de ce qu'il nomme "réalisme idéiste" pour produire des natures-mortes cubistes. On ne peut s'empêcher de penser que cette évolution s'explique, ne serait-ce qu'en partie, par la conviction que la peinture ne peut sans risque affronter des motifs qui lui échappent. Aucune ne suggèrera la "puanteur acide" ou la "pesanteur centrifuge" et tracer ces mots sur la toile n'est pas plus satisfaisant. Les/le message(s) que le peintre veut faire passer sont que dans ce tableau,Gino Severini dénonce,témoigne.Il decrite l’horreur,les bruits de canons qui retentissent sans cesse sur les toits des villages.Il dénonce également la relation qu’a l’homme avec les armes.Les soldats se transforment peu a peu en machines.Grace a cela on peut se rendre compte de l’importance de l’artillerie pendant la guerre.On peut aussi penser qu’il dénonce l’industrialisation,qui permet le renouvellement des machines,et donc le renouvellement de la mort.
Cette oeuvre représente bien l'atrocité de la guerre. Le mélange couleurs-formes attirent l'attention. Toute les lignes nous dirige vers un même point le