Les andes peruviennes
Pourquoi peut-on affirmer que les Andes péruviennes sont caractéristiques d’une montagne d’un pays pauvre mise en valeur de longue date ? On verra dans un premiers temps quel est le rôle de l’altitude dans la constitution des foyers de peuplement des Andes et dans un second temps, nous verrons les modalités des transformations récentes.
La sierra représente 30% de la superficie du Pérou, mais aussi 30% de sa population. L’altitude entraîne une modification du climat, quel que soit le climat de plaine, en altitude on assistera à une diminution des températures et a une augmentation des précipitations. Au Pérou, les températures étant étouffantes (climat désertique) en plaine, et le climat étant plus froid en altitude, les populations se déplacent vers la montagne. De plus, étant donné de l’augmentation des précipitations en altitude, cela favorise l’agriculture (dans le cas du Pérou). Cela évite aussi les maladies liées à la chaleur (exemple : la mouche tsé-tsé qui craint la fraicheur). Cela explique le fait que, au Pérou, le plus grand nombre d’habitants au Km² et la plus grande part du secteur primaire dans la population active se trouvent dans les Andes.
Vivre en montagne présente tout de même des inconvénients comme la difficulté d’accès due à la pente ou encore les contraintes d’aménagements pour l’agriculture (champs en terrasse) Ce qui a pour conséquence une mutation récente d’une vielle civilisation montagnarde.
En 1500, le centre du pouvoir économique et politique se trouvait dans les Andes, à Cuzco, et tous les flux d’hommes et de marchandises se dirigeaient vers cette ville, mais aujourd’hui ce centre ce trouve sur la côte littoral, à Lima. Les flux se dirigent maintenant vers ce littoral mais il y a aussi des migrations vers les fronts pionniers agricoles d’Amazonie. De plus, il est apparut dans les Andes une culture illégale de coca, surement du à la grande pauvreté de cette population. (Une