Pour palier la menace grandissante du réchauffement climatique et mettre les grands acteurs économiques, politiques et sociaux sur un pieds d’égalité, des accords, mis en place à plusieurs échelles par la « Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques » ont été ratifiés par plusieurs grandes puissances comme la Chine, les Etats-Unis d’Amérique ainsi que de nombreux pays de l’Union Européenne.
Les « Sommets de la Terre », prémices de ces accords furent fondés en 1972. Il s’agit de rencontres décennales entre dirigeants mondiaux qui prirent place pour la première fois à Stockholm, en Suède. Cette conférence a donné naissance au « Programme des Nations Unies pour l’environnement » et place pour la première fois les questions écologiques au rang des préoccupations internationales. Cette rencontre décennale prit place pour sa troisième édition à Rio de Janeiro, au Brésil soutenue par l’O.N.U. est considérée comme une franche réussite : le changement de politique à l’égard de l’écologie permit la participation d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernements, ce qui fait que ce sommet reste aujourd’hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1500 ONG étaient également présentes lors de ce rassemblement. A l’issue de ce sommet, la « Déclaration de Rio », déclaration fixant les lignes d’action visant à assurer une meilleure gestion de la planète et faisant progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l’environnement fut signée. Même s’il ne s’agit pas d’un traité juridique, on note une progression sans équivoque dans le domaine écologique, un pas en avant vers le progrès et le changement des mentalités vis-à-vis du changement de l’environnement. On note tout de même que toutes les recommandations n’ont pas été mises en œuvre, comme par exemple les recommandations du programme « Action 21 » dont la plupart des 2500