Lecture d'emma au couvent
Scène 2 : Octave raconte à Scapin qu'en l'absence de son père, il s'est marié à Hyacinte, et que son ami Léandre, fils de Géronte, est tombé amoureux d'une jeune Egyptienne.
Acte II.
Scène 3 : Léandre insistant pour qu'il avoue son crime, Scapin avoue trois crimes, mais se déclare innocent de celui dont on l'accuse.
Les techniques du comique
Les accessoires utilisé pour faire rire sont simples : une bourse, un sac, un bâton.
1. Le comique de situation : Le « tour du sac » est souvent utilisé dans la commedia dell’arte dont le valet Scapin (Scappino en italien) est issu. Scapin pour se venger de Géronte use de la ruse qui consiste à contrefaire la voix d’ennemis imaginaires pour tromper et battre en toute impunité Géronte, maintenu, aveugle et impuissant, dans un sac.
Il se donne à la fois le rôle du serviteur dévoué et celui de malfaiteur. Géronte tient aussi son rôle avec docilité dans cette mascarade dont il est la victime
2. Le comique de gestes : Les didascalies décrivent non seulement les jeux de scènes mais aussi les changements de voix de Scapin qui prend tour à tour un accent gascon, un accent suisse (sa transcription donne une idée de l’effet comique qu’on peut tirer de cette caricature), et les voix de « plusieurs personnes ensemble ». Scapin mime à haute voix les ennemis de Géronte ou feint de s’adresser à eux, et à voix basse lorsqu’il s’adresse au vieil homme. Et le comique réside dans l’humiliation de Géronte (il est non seulement battu mais insulté l. 3 « Sti diable de Gironte ») sous le regard complice du spectateur. La mise en scène de l’illusionniste Scapin nous propose ainsi une scène de théâtre dans le théâtre, d’autant plus que Géronte observe à la fin de la scène, comme le spectateur, le manège du valet.
3. Le comique de répétition : La répétition sont souvent de Scapin parlant à son maître : les mêmes expressions sont dites : (« Prenez garde », acte l. scène 1 et acte l. scène 25 ; « Cachez-vous bien », acte l.