Le système totalitaire h. arendt
L’introduction présente d’abord le contexte dans lequel l'œuvre a été écrite : du début, à la
�n de la 2nde guerre mondiale. L’auteure aurait ainsi connu l’apogée, mais aussi le déclin de l’Allemagne nazie. Arendt se demande ainsi ce qu’il s’est “réellement” passé durant cette période.
Elle critique les nouvelles archives peu nombreuses qui manquent selon elle d’analyse, d’argumentation et de �abilité, freinant l’analyse des modèles …afficher plus de contenu…
Il est toutefois prévenu du risque de basculement de la Chine vers ce type de modèle, dans le contexte actuel.
Ensuite, Arendt expose les caractéristiques du modèle totalitaire, reposant sur le culte de la personnalité, la police, le parti unique, la violence et la multiplication de civils victimes, le tout favorisant un chef fort au pouvoir. Ces méthodes utilisées par Staline auraient mené à la perte du pays. Dès lors, sa mort aurait conduit au “dégel” du modèle avec la �n des purges par exemple. Son successeur prend le pouvoir par la force, s’appuyant sur une aide militaire. En pratique, les …afficher plus de contenu…
Dans la même idée, le modèle engendrerait de la nouveauté, par les institutions mises en place, par les mouvements de centralisation du pouvoir par la police et en�n par la multiplicité des valeurs sur lesquelles il repose, expliquant sa perdurance : créant une crise, il engendre également de celle-ci. La question de son existence est posée ; Arendt s’interrogeant sur sa nouveauté ou son potentiel reposant sur des modèles existants comme les tyrannies ou le despotisme. Elle opte �nalement pour la première idée : il ne s'agit pas d’une “forme moderne de la tyrannie", ce dernier étant un “mélange” du pouvoir arbitraire et de celui