Le cygne de charles baudelaire
Symbolisant habituellement la beauté et la pureté, il est ici représenté comme étant disgracieux. On le dit au vers 18 "évadé de sa cage" ce qui renvoi à l'enfermement (du poète) pour tout de suite le décrédibiliser en disant "frottant le pavé"v.18 ou encore "traînait"v.19, caractère peu gracieux. Baudelaire décrit son errance dans la ville (comme lui même) « frottant le pavé » « traînait » « près d’un ruisseau » « ouvrant le bec » Le poète continue sa description de l’errance et des actions du cygne « baignait nerveusement » et l’humanise en le faisant parler remplit de nostalgie « plein de son beau lac natal » « Eau, quand pleuvras-tu …afficher plus de contenu…
» -> Exclamation -> Changement brutal -> Constat formulé de manière brève et condensée, souligné par la ponctuation et mis en évidence par sa position en début de vers, référence directe aux grands travaux d’Haussmann qui bouleversent le paysage urbain. Marque fortement l’état de mélancolie permanent vécu par le poète.Le monde évolue, mais le poète est enfermé dans son spleen.La nostalgie est également transcrite.v.30, 31 «"palais neufs, échafaudages, blocs / Vieux faubourgs » -> Énumération avec un mouvement à rebours (de « neufs » vers le « vieux ») L’évocation du Paris ancien et nouveau est synonyme de bouleversement et de confusion car on y voit un décor qui change.v.32 «cher(s)"» -> Adjectif valorisant qui montre l’importance vitale du souvenir.Le monde est en mouvement et il déstabilise le