Le Creusot et la famille Schneider En 1836, la famille Schneider rachète les forges d’une entreprise métallurgique dans le village de Creusot en Saône-et-Loire. Cette riche famille de Lorraine va participer activement au développement industriel du village. Après leur installation, les frères Adolphe et Eugène décident de se lancer dans la production d’acier pour les chemins de fer. Ils sont les fondateurs de « Schneider et Cie ». Dans quelles mesures le développement de l’usine de …afficher plus de contenu…

En effet, leur puissance s’est implantée au XIXème siècle. En l’espace de 2 ans, la première locomotive à vapeur est sortie de cette usine. L’usine Schneider devient donc rapidement l’un des premiers endroits de production d’acier et de fonte, et la plus grande ville/usine de France. Nous pouvons aussi constater la puissance des Schneider avec leur domaine familial, puisqu’ils possédaient le château de la verrerie où ils ont habité juste à côté de leur usine. À la mort d’Adolphe, son frère Eugène dirigera seul l’entreprise jusqu’en 1875. Le descendant de la famille, Henri, dirigera par la suite la compagnie Schneider et Cie en plus d’être maire de la ville pour plusieurs mandats. Cela montre aussi que la famille Schneider était appréciée de la …afficher plus de contenu…

En effet, cette ville a construit différentes infrastructures pour les habitants, tel que des maternités, des écoles qui sont là pour former de la main d’œuvre qualifiée, des hôpitaux, des églises pour assurer une éducation morale, ou encore des bains publics. Pour l’époque, Creusot est à la pointe de la technologie. Les Schneider vont aussi favoriser la construction de cités ouvrières avec plusieurs petites maisons et jardins. À partir des années 1860, l’entreprise commencera à vendre des ponts métalliques et des locomotives partout dans le monde, et en 1867, l’Exposition universelle à Paris laissera un pavillon à la famille Schneider. La population de Creusot ne cesse d’augmenter en même temps que le succès de l’usine. Cette population est constituée essentiellement d’ouvriers, puisqu’en 1840, on a pu compter environ 2 700 habitants pour 1