Kawamata
A l’origine de son travail, Kawamata, s’intéresse à des notions d’urbanisme ; des chantiers de construction ou de démolition, des zones intermédiaires subsistant dans l’espace public, des espaces délaissés et improbables de l’environnement urbain que l’artiste réinvestit. C’est à partir d’une découverte sensible, physique et mentale de l’histoire du lieu (architecture, urbanisme ou paysage) et d’une étude attentive des relations humaines qui les ont définis et des modes de vie qui en découlent que Tadashi
Kawamata détermine
Kawamata un progressivement la nature de artiste qui s’intéresse ses projets artistiques. La valeur d’un site est très importante pour lui, les lieux où il accepte à l’importance des d’intervenir possèdent une mémoire, une histoire espaces vides, et aux particulière. Ainsi, à Kassel, c’est une église en ruines, temps . détruite par la seconde guerre mondiale et négligée lors de la reconstruction de la ville, que
Tadashi Kawamata restitue aux habitants à l’occasion de la Documenta VIII en 1987.
Adepte des métamorphoses urbaines douces, éphémères et proliférantes, l’artiste modifie les espaces sur lesquels il intervient, en créant des excroissances, comme des nacelles nichées en hauteur, des ponts suspendus, des observatoires, tel le projet Carton Workshop réalisé en 2010 au Centre Pompidou où l’artiste installe des «huts», accrochées sur la facade du musée comme des nids d’hirondelles, questionnant notre regard sur l’environnement qui nous entoure.
L’œuvre in situ
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Intervention à Versailles
Dans le montage et la réalisation de ses projets, l’artiste travaille toujours in situ. Bien qu’il entame un travail de réflexion se développant au travers de croquis et de maquettes, la création de la structure et de l’installation se fait sur et pour le lieu investi. A Venise, Fukuoka, Sapporo, New York, La Hague, Tokyo, etc., ses constructions se greffent à des architectures