Le voile ou l’étendard du patriarcat antiféministe

Cet article a été écrit par Nadia Ould-Kaci, Josiane Doan et Nadia Benmissi, le lundi 15 décembre 2014.
Les auteures nous font part de toutes ces femmes qui sont françaises, d’origine maghrébine et qui rejettent l’idée que les femmes musulmanes doivent porter le voile, qui sont pour elles, une réelle remise en cause des droits fondamentaux, dont l’égalité des sexes et la liberté !

Au fil de cet article, Nadia Ould-Kaci, Josiane Doan et Nadia Benmissi nous émettent leur positon, leur avis négatif sur le port du voile chez la femme.

Effectivement, elles énoncent que la lecture de cette prescription coranique est littéraire, une lecture patriarcale, que ceci est en contradiction avec le coran, qui lui confère une égalité totale aux femmes et aux hommes.

Au jour d’aujourd’hui le port du voile rabaisse la femme, il affirme la domination et le contrôle de la femme par l’homme et remet en cause sa liberté et ses choix liés à son corps !
Il est également émis que pour ces femmes-là, c’est une réelle discrimination ! Pourquoi le port du voile est-il exigé qu’à la femme ?

Le port du voile est obligatoire que dans les pays les plus conservateurs (Arabie saoudite, Iran, Pakistan…), que les femmes soient musulmanes ou non ! Dans ces pays-là, il n’y a pas d’égalité des sexes, elles n’ont aucun pouvoir contrairement à l’homme, tandis qu’en France l’égalité des sexes est protégée par des lois ! Le port du voile est le premier acte d’autorité, ce qui montre qu’elles ne sont point au même niveau que les hommes, qui eux, sont d’abord citoyens et par la suite croyant, chez la femme c’est tout le contraire.

À la fin, les trois auteures relatent leur inquiétude à l’affirmation qui sacralise le port du voile. C’est un combat continuel pour ces femmes-là, pour ne pas porter le voile. Considérer le voile comme étant sacré est dangereux et que si nous acceptons cela, nous acceptons par la même occasion la radicalisation