Le racisme dans l'immigration
Ainsi les enfants primo-arrivants sont pris en charge par des enseignants spécialement formés pour eux : ils sont dans des classes avec des élèves de nationalités diverses où on leur inculque les notions élémentaires de la langue française. Au fur et à mesure de leurs progrès, ils peuvent quitter ces classes et entrer dans d’autres où ils fréquenteront des Français. Quand ces classes n’existent pas, les enfants sont tout de suite mis dans le bain linguistique, mais ont droit à des formateurs qui les accompagnent dans leur parcours scolaire. Objectera-t-on que les adultes sont les grands oubliés dans le processus d’intégration ? Cela est faux, car les assistants sociaux s’occupent d’eux pour les aider dans les démarches administratives et dans les problèmes qu’ils rencontrent dans la vie quotidienne. Ces structures d’accueil prouvent que les Français ne rejettent plus, comme autrefois, les …afficher plus de contenu…
Un célèbre cabaret parisien n’a-t-il pas été condamné à une forte amende parce qu’il avait refusé d’engager un serveur noir qui présentait pourtant toutes les qualités requises (diplômes et expérience) ? Par ailleurs, à qualification égale, combien de chefs d’entreprise n’accordent pas la préférence à un blanc, ne serait-ce que dans le domaine des relations sociales ? On en est arrivé à un tel point qu’une Alsacienne qui avait épousé un descendant d’Algériens, parfaitement intégré, n’a pu trouver d’emploi qu’à partir du moment où toute la famille a changé de nom et pris celui de la femme. Peut-on encore parler d’égalité de traitement ? II. BLe racisme se manifeste enfin de façon plus larvée et plus