Le travail est généralement associé à la souffrance, à la difficulté, à la peine. Beaucoup de gens se dispenseraient de travailler quotidiennement. De nos jours, il est même devenu un problème aussi bien pour chacun d'entre nous que pour les gouvernements politiques. La courbe du taux de chômage atteint des niveaux si élevés, qu'il semble impossible de le faire reculer ; les conditions de travail, les rémunérations, les licenciements poussent les gens à crier leur mécontentement dans la rue. Néanmoins, le travail nous a permis de survivre, de nous protéger de la nature. Grâce à lui l'homme prend conscience de lui-même ; il rend chaque individu unique en lui offrant la possibilité de développer une faculté ou une idée. Dès lors, il convient de reconsidérer le travail, cette notion si ambivalente. Nous aliène-t-il, ou au contraire nous sort-il de notre condition animale? Est-il inhumain? Étant quotidiennement confronté à ce problème, nous devons prendre du recul afin de l'apprécier à sa juste valeur.
Le travail revêt plusieurs formes : dans un bureau, dans une usine, seul, dans une équipe... Indifféremment de la forme, le but est toujours le même : nous travaillons tous pour satisfaire nos besoins et nos désirs. Le travail est une nécessité, de plus en plus pesante, pour vivre dans une société où tout s'achète, où tout se vend. Il est ramené à un salaire, à de l'argent. Il doit permettre l'assouvissement de nos besoins, et si possible de nos désirs.
L'échelle sociale instaurée par le travail, place les hommes en compétition, et crée un climat de jalousie et d'injustices. Les travailleurs dans une usine se sentent éloignés de leur employeur, ils ne se comprennent pas. Nous entendons suffisamment des slogans mettant en avant la productivité et la compétitivité des entreprises au détriment des emplois. Par ailleurs, plusieurs études ont démontré que le milieu social dont est issu un enfant est déterminant dans sa future carrière professionnelle. En règle générale,