Le travail
Une société sans travail est-elle envisageable ? Tout d’abord, nous verrons dans une première partie que le travail permet à l’homme de se libérer en maîtrisant et en transformant la société. Puis, nous montrerons dans une seconde partie que le travail est synonyme d’aliénation et d’esclavage. Un monde sans travail ne peut être envisagé. En effet, la société et l’homme s’affirment par le travail. Travailler fait passer l’homme à un stade plus avancé, il transforme l’animalité en humanité. C’est dans le travail seul que peuvent se révéler l’ingéniosité et les capacités humaines.
On peut évidement considérer que le travail est imposé au travailleur, mais il lui procure tout de même une maîtrise des choses, il crée, il transforme, il agi.De plus l’homme a besoin d’un but dans la vie, or le travail lui permet d’avoir cet objectif à atteindre ; d’où la nécessité de travailler. Parler du travail revient en quelque sorte à évoquer de la dialectique du maître et de l’esclave. Lorsque le « maître » me donne ou m’impose un travail, je suis un « esclave » mais je possède dès lors un pouvoir, le pouvoir de faire quelque chose au nom de quelqu’un. Cependant je reste asservi et soumis à la volonté du maître.
L’idéal serait évidemment de n’être dépendant de rien ni de personne ; mais ce n’est qu’une liberté abstraite car on est jamais totalement libre, même dans nos sociétés démocratiques.
Travailler n’est pas seulement être aliéné aux ordres d’un autre, c’est œuvrer à la transformation de la nature, d’un objet ou de soi même selon la nature du travail effectué.
J’ai ainsi un travail qui me permet d’agir ; j’échappe de ce fait à la