Le traité européen
Jean-Marc Ayrault, qui s'est exprimé devant les élus socialistes avant le vote, leur a expliqué que l'« enjeu » du traité budgétaire européen était de « sauver l'euro », ajoutant : « le monde nous regarde ! »
« Un rebond ambitieux de l'Europe »
Devant quelques journalistes qui l'attendaient avant son adresse aux députés PS, le chef du gouvernement a lancé : « L'Europe, c'est une construction politique extraordinaire », « née après la tragédie de la seconde guerre mondiale ». « Aujourd'hui, nous sommes dans une autre étape. Ce qui a été construit là doit-il prendre de l'ampleur? Je réponds oui ! C'est l'enjeu extraordinaire pour les peuples européens », a-t-il dit.
« Le reste du monde nous regarde, l'Asie, l'Amérique, l'Afrique » qui « disent : que fait l'Europe ? », a insisté Jean-Marc Ayrault. « Les peuples européens attendent que leurs directions soient à la hauteur ». « Aujourd'hui, il s'agit de sauver l'euro non seulement pour sauver une monnaie », mais « pour la mettre au service d'un rebond ambitieux de l'Europe », pour « la croissance, l'emploi mais aussi pour inventer de nouvelles filières industrielles », a-t-il développé.
Ce rebond « fera que les peuples européens auront confiance et que ceux qui veulent le conduire à des replis nationalistes auront échoué », a encore dit le Premier ministre. « C'est ça l'enjeu », au-delà de la ratification par les Français, « c'est cet enjeu qui nous dépasse », a-t-il martelé. Pour lui, « l'Europe est un combat » et « la France pèse en Europe ».
Déclaration sur les nouvelles perspectives européennes
Ce mardi après-midi, à l'issue de la séance des questions au gouvernement,