Le tombeau des lucioles
2007 2008
Le Tombeau des lucioles
Adaptant une bouleversante nouvelle en partie autobiographique qui conte l’errance de deux
Un film d’animation japonais d’Isao Takahata (Hotaru no Haka, 1988, VF), d’après une nouvelle d’Akiyuki Nosaka. 1 h 25 min
orphelins sur les routes du Japon bombardé de 1945, le long métrage d’animation du Japonais Isao Takahata aborde avec une gravité rare dans ce genre de cinéma le thème de la mort d’un enfant. Il déploie un imaginaire visuel subtil pour plaider en faveur de l’enfance sacrifiée par la guerre.
VIRGIN 17
MARDI 27 MAI, 20 h 30
Enfance sacrifiée
Français, histoire et éducation au cinéma, CM2 et collège
« La nuit du 21 septembre 1945, je suis mort... » C’est par cette phrase terrible, prononcée par le fantôme d’un jeune garçon japonais que commence le film. Un fantôme qui montre sa mort avant d’aller rejoindre l’esprit de sa petite sœur, morte elle aussi de malnutrition. Nouveau flash-back : les deux enfants s’embarquent dans un train fantomatique ; ils vont vers la ville de Kobé revivre avec le spectateur leur tragique histoire. Il fallait toute la souplesse du dessin animé pour conter l’histoire de ces deux enfants. Seita a 14 ans, Setsuko en a 4 lorsque leur maison est incendiée et leur mère tuée par un bombardement. Recueillis par une tante, ils se sentent bien vite indésirables et décident d’aller vivre seuls dans un abri à la campagne. Ils résisteront quelques temps dans un Japon ravagé par la guerre, mais succomberont bientôt, victimes de la misère et de la pénurie. > Retracer le contexte de l’histoire. Dégager le portrait qui est fait de la vie au Japon à la fin de la guerre. Ce dessin animé «à la japonaise» offre ici un tableau saisissant du Japon à l’extrême fin de la guerre. Le «réalisme» de son trait et surtout de son propos, la fidélité à la nouvelle d’Akiyuki Nosaka qui, elle-même, s’appuyait sur une expérience douloureuse de la guerre font de ce film