Le système bancaire et son évolution
La banque traditionnelle :
Elle est l’héritière des grands financiers de l’ancien régime et comporte un nombre important de personnages issus de la grande bourgeoisie israélite (d’origine allemande ou espagnole), comme les Rothschild, les Fould, les Mirez ou encore les Pereire, et protestante (d’origine suisse), comme les Malet, les Hottinger, les Delessert. Prudente, elle est proche du pouvoir, qui s’appuie sur la finance privée, n’hésitant pas à introduire les financiers dans la politique, ainsi Casimir Périer ou le banquier Lafitte, tous deux ministres de Louis-Philippe. Plutôt prudent, leur investissement ne s’orientera que timidement vers l’industrie, sauf dans le cas de consortiums familiaux intégrant finance-industrie et commerce. Il y aura en revanche un intérêt fort pour le chemin de fer.
2. les banques de dépôts création : après 1860, le besoin de liquidités est fort dans l’industrie et il faut récupérer l’épargne des classes moyennes. Ce sera l’occasion de la création des banques de dépôts, constituées en SA, ainsi le Crédit Lyonnis ou entre autres la Société Générale. le choc de la crise : des investissements à long terme mettront en péril leur stabilité, menacée aussi par des opérations aléatoires à l’étranger, aussi le gouvernement leur imposera-t-il des règles de publicité, de composition des crédits, en même temps que leurs dirigeants devaient être désignés sous le contrôle du gouvernement. Les principales banques de dépôts seront nationalisées en 1945, la Société générale a été privatisée en 1986.
les banques d’affaires
Souvent héritière de la grande banque traditionnelle, les banques d’affaires ont une attitude offensive vers la recherche des marchés les plus avantageux. L’investissement opte pour les entreprises de pointe, à fort rendement, ce qui n’exclut pas quelques échecs... Parmi ces banques émergent plus particulière la banque de l’Indochine et de Suez, devenus Indo-Suez, de Paris et des