Le système bancaire brançais
[...] Un acteur de premier plan de la croissance économique Selon l’INSEE, le secteur bancaire a participé à hauteur de du PIB EN 2005 (automobile énergie Les banques financent l’économie par le crédit : Plus de 1500 milliards d’euros de crédit (plus que le PIB italien ) Ainsi, les banques soutiennent la croissance à court terme avec les crédits à la consommation, et à long terme en favorisant l’investissement et le développement des entreprises. Financement des PME : 407 milliards d’euros de crédit entre 2005 et 2006) Seulement (taux le plus faible d’Europe) d’entres elles estiment qu’un meilleur accès un financement favoriserait leur développement. [...]
[...] Le développement de la monétique - c’est-à-dire de l’ensemble des techniques informatiques et télématiques permettant d’échanger des fonds sans support papier - conduisent les banquiers et les pouvoirs publics à redéfinir l’activité bancaire et, plus généralement, la politique bancaire dans son ensemble. L’activité bancaire connaît un intense processus de substitution du capital au travail. La banque est restée longtemps une activité tertiaire de main-d’œuvre n’effectuant que des investissements immobiliers. Elle est devenue un secteur fortement capitalistique, contraint de réaliser continuellement des progrès de productivité et d’effectuer des choix d’investissement et de technologie qui posent des problèmes de compétitivité et de gestion de main-d’œuvre. [...]
[...] Il s’agit de donner au gouvernement le contrôle de la totalité du système bancaire afin de mettre en place une politique économique ambitieuse au service de l’amélioration du bien être social. Les seules banques qui restent en dehors de la propriété publique sont les banques mutualistes et en particulier les trois grands réseaux des Banques populaires, du Crédit agricole et du Crédit mutuel. L’Etat contrôle alors des crédits, le secteur coopératif conservant les restants.