Le sport miroir de note société
On peut se demander alors, d’où provient cet engouement pour obtenir toujours plus ? Quelles sont ses causes et ses effets sur notre société ?
Le document 1 qui s’intitule « Le complexe d’Astérix », appuie cette idéologie de performance et démontre que le dopage nous permet de donner le meilleur de nous même.
Nous étudierons tout d’abord le culte de la performance qui est omniprésent dans notre société, puis les effets engendrés par ce dernier dans le milieu sportif.
Dans le document 1, Isabelle QUEVAL expose le fait que notre société est stimulée par le dépassement de soi et la recherche d’accomplissements illimités, contrairement à nos ancêtres grecs qui acceptaient les limites posées par la nature. Les individus souhaitent le meilleur pour eux même, ils en veulent « toujours plus », ils recherchent donc un constant perfectionnement d’eux-mêmes et de ce qui les entoure. Comme nous pouvons le remarquer dans le document 2, où le philosophe Robert Redeker parle de « perfectibilité ». L’homme peut donc s’améliorer constamment mais pas forcément de manière naturelle.
En effet, de par la publicité et la pression sociale, les individus cherchent à dépasser leurs limites, ils ont constamment besoin d’aide pour surmonter certaines difficultés et ils trouvent cette aide dans des produits dopants tels que la nourriture « enrichie » ou des équipements sans cesse améliorés, d’où la comparaison d’Astérix et sa potion magique du document 1 sans laquelle il ne serait pas capable de tels exploits. Ce « dopage » semblerait devenu banal.
Ce dopage banalisé nous le retrouvons dans l’image du document 3, qui encourage les cyclistes à se doper au lait. Cette image montre alors les avantages naturels du lait