Le souffle de l’harmattan la vie devant soi
Le traitement des thèmes liés à la condition d’orphelin et le langage des jeunes narrateurs permettent de bien mesurer les ressemblances entre l’imaginaire québécois et l’imaginaire français. Considérez cette affirmation à partir de Je suis devenu une demi-portion de Sylvain Trudel et de Madame Rosa de Romain Gary.
Vous soutiendrez votre point de vue à l’aide d’arguments cohérents et convaincants et à l’aide de preuves relatives au contenu et à la forme du texte proposé, preuves puisées dans ce texte et dans vos connaissances littéraires* qui conviennent au sujet de rédaction.
|Textes : |TRUDEL, Sylvain, Le souffle de l’harmattan, l’Hexagone, coll. Typo, 1993, pp. 17-20. |
| |GARY, Romain (Émile Ajar), La Vie devant soi, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1975, pp. 9-15. |
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Dissertation critique
Vers la fin du XXe siècle, on assiste à l’écriture de nombreux romans réalistes. Romain Gary, écrivain français et Sylvain Trudel, écrivain québécois, font partie des romanciers qui exploitent le courant du réalisme. À cet effet, après la lecture de l’extrait « Je suis devenu une demi-portion » de Sylvain Trudel et « Madame Rosa » de Romain Gary, il faut mesurer les ressemblances entre l’imaginaire québécois et l’imaginaire français liées à la condition d’orphelin et au langage des jeunes narrateurs. Les ressemblances entre l’imaginaire des deux auteurs sont évidentes. Cependant, elles comportent certaines nuances. Dans les lignes qui suivent, on remarque que les deux narrateurs sont à la recherche de leur identité. Pourtant, la différence notable entre les personnages principaux est la relation qu’ils entretiennent avec les adultes qui les entourent. En définitive, à travers leur langage on note que les deux