Le scanner
INTRODUCTION : La technique du scanner permet l’exploitation précise de nombreux organes. L’avantage de cette technique, par rapport à la radiologie classique, est d’obtenir, coupe par coupe, des éléments jusqu’alors confondus sur les clichés radiographiques. En effet, en radiologie classique, le faisceau de rayons X projette sur une plaque radiographique les ombres des organes traversés en les confondant. Les zones entourées par des tissus plus denses (comme les os) ne sont donc pas visibles. Le scanner évite cet inconvénient : il permet de visualiser tous les éléments profonds de l’organisme.
FONCTIONNEMENT :
Le patient est placé sur une table qui se déplace dans le sens longitudinal à l’intérieur d’un court anneau. Celui-ci contient un tube à rayons X qui génère un faisceau qui va tourner autour du patient.
Certains scanners s’effectuent à l’aide de produits de contraste (une sorte de colorant) qui permettent de visualiser des structures du corps qui ne seraient pas visible autrement.
HISTORIQUE :
Le mot “scanner” vient de l’anglais “scanography”. Ce terme à pour origines un mot anglais “to scan”, qui signifie “scruter ”, et un grec “graphein” (écrire).
L’examen du scanner est aussi appelé tomodensitométrie, scanographie à rayon X, tomographie axiale couplée avec ordinateur. L’idée du scanner vient de deux médecins : Docteur OLDENDORF et Docteur AMBROSE . Le premier scanner à rayons X a été inventé par un ingénieur britannique : GODFREY NEWBOLD HOUNSFIELD . Il travaillait pour la firme EMI-Musical Industries. Le prototype a été réalisé en 1968 et présenté pour la première fois en 1972. Les premières images de tomodensitométrie furent réalisées sur le cerveau. Par la suite, elles ont été effectuées sur l’ensemble du corps humain. Le scanner a révolutionné, depuis les années 70, le diagnostic médical. C’est la mise au point d’ordinateurs puissants qui a permis d’obtenir des images formées à partir de calculs complexes.