Le rôle de l'état dans l'économie
«grignotait en silence » le secteur public depuis si longtemps . La véritable nouveauté de la
fin des années 1980 tient au fait que ce phénomène est devenu si largement généralisé et
répandu qu’on pourrait presque le qualifier de routine.
La privatisation au Maroc n’est pas ex nihilo . Elle n’est pas parachutée . Elle est
l’aboutissement d’un long processus de tentatives de réforme entamé depuis la fin des
années 1970 .
Dans un pays qui se veut ouvertement libéral , et qui , paradoxalement , se trouve acculé
d’entretenir un secteur public opérant dans toutes les activités économiques ; et à qui on a
octroyé un rôle de relais , il est évident qu’il doit jouer en fonction en fonction des
impératifs du moment . En effet , dés la première moitié des années 1970 , le secteur public
marocain a fait l’objet de plusieurs réflexions et de tentatives de réforme visant la
redéfinition de son rôle . Ainsi plusieurs mesures ont été préconisées et recommandées.
Des rapports , parfois pathétiques , économiques , financiers , juridiques et techniques ont
été dressés aussi bien par des consultants privés que par les pouvoirs publics .
C’est dans le souci d’une meilleure compréhension de notre étude que nous nous
consacrons dans un premier temps à définir le concept . S’agissant des objectifs , ils sont
fort nombreux dans la réalité et puis traiter la privatisation au Maroc et pour finir illustrer la
privatisation au Maroc . Qu’est ce que la privatisation ? Quelle lecture peut-on faire du
processus de privatisation depuis sa mise en œuvre jusqu'à présent