Le révolution des américains
Afin d'amortir le coût de la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Grande-Bretagne imposa des taxes à ses treize colonies d’Amérique du Nord sans les consulter ; les colons américains protestèrent auprès du roi George III et du Parlement du Royaume-Uni, puis lancèrent une révolte que la métropole tenta d'étouffer en envoyant des troupes. Le 4 juillet 1776, les représentants des colonies réunis à Philadelphie adoptèrent la déclaration d’Indépendance, et, après une série de revers de l’armée continentale commandée par George Washington, la guerre contre la Grande-Bretagne tourna à l’avantage des Américains. Les insurgés (en anglais : « insurgents ») reçurent l’aide de volontaires français, puis du gouvernement de Louis XVI, de l’Espagne et des Provinces-Unies. En 1783, Londres dut reconnaître l’indépendance des États-Unis. Le nouveau pays se dota d’une Constitution (1787) qui s’inspirait de la philosophie des Lumières. George Washington fut élu président en 1789 ; mais les premières années du nouveau pays furent marquées par des oppositions politiques et des tensions sociales.
La Révolution américaine créa un nouvel État, une République fédérale dotée de nouvelles institutions. Elle fit émerger une nation américaine distincte du peuple britannique, avec ses symboles et ses mythes fondateurs. Elle eut un retentissement important en Europe, notamment en France. Elle provoqua d'importants changements intellectuels guidés par les idéaux républicain et démocratique, qui forment toujours aujourd'hui les valeurs américaines. Elle