Le résistance française (exposé)
Pourquoi résister ?
Le refus de la défaite
Après la déroute française face aux armées allemandes, le maréchal Pétain, appelé au gouvernement, annonce aux Français le 17 juin 1940 qu'il s'apprête à demander l'armistice. Dès le lendemain, le 18 juin, le général de Gaulle lance, depuis Londres, un appel à tous les Français qui souhaitent continuer le combat : « La défaite est-elle définitive ? non ! […] Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale […] La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ! ». Peu entendu, ce message marque pourtant le début de la résistance.
Le refus de la collaborationEn France même, les résistants de la première heure sont peu nombreux. Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
Une résistance accrue avec la guerrePlus la guerre dure, plus les résistants, toujours très minoritaires dans la population française,voient leur nombre grandir.Les communistes rejoignent massivement la Résistance après l'attaque de l'URSS par laWehrmacht, en juin 1941.La politique de collaboration du régime de Vichy, et notamment la persécution des juifs, pousse certains à s'engager.Enfin, beaucoup de jeunes hommes requis pour travailler en Allemagne par le Service du travail obligatoire (STO) rejoignent les maquis en 1943.Les défaites de l'Axe font naître l'espoir d'une libération prochaine.
À Londres, la « France libre »• Les résistants sont peu nombreux à rejoindre de Gaulle dans la capitale britannique. Cependant, grâce aux 7 000 hommes présents à Londres en juillet 1944, grâce au soutien des Anglais et de quelques colonies (comme le Tchad), les Forces françaises libres (FFL) participent aux