Le roman
Dans quelle mesure les œuvres narratives sont-elles un bon moyen de dénonciation ?
Le récit est-il un bon moyen de dénonciation ?
Il permet de dénoncer, sans prendre de réel risque, il met en évidence des actes, sans pour autant s'impliquer directement.
Mais a-t-il des limites ?
Il ne peut pas dénoncer pendant l'intégralité du roman, donc comment fixe-t-il cette limite.
Il existe plusieurs genres pour dénoncer, plusieurs méthode, faut-il encore prouver leurs efficacité.
LE RECIT EST-IL UN BON MOYEN DE DENONCIATION :
Le roman est un bon moyen de dénoncer un mauvais acte, une injustice ou défendre une cause car il est utilisable par tous. Nous avons une histoire, des personnages auxquels on s'attache et des lieux bien réels, on est donc dans le cadre d'un récit normal qui nous fait passer un message sans que l'on s'en rende compte.
De plus, le roman est inoffensif à première vus car il n'attaque pas directement les personnes , il est dissimulé derrière des personnages fictifs, donc la censure ne l'atteint pas.
Il est donc logique que de nombreux auteurs s'en sont servit, Albert Camus dans L'étranger, Victor Hugo dans Le dernier jour d'un condamné.
On comprends que son premier rôle est de divertir, mais le second si ce n'est le plus important, est de dénoncer, critiquer, pour but de provoquer un choc, une prise de position chez le lecteur/spectateur. « Je songe seulement à ce mot, la guerre, il me vient un effarement comme si l'on me parlait de sorcellerie, d'inquisition, d'une chose lointaine, fini, abominable, monstrueuse, contre nature. » Guy de Maupassant « Sur l'eau