le risque sismique
La France, à l’exception des Antilles et d'autres archipels français, est un pays à sismicité modérée. Chaque année, le territoire français est soumis à une centaine de séismes d’une magnitude supérieure à 3 et une vingtaine de magnitude supérieure à 3,5. Les données historiques sont rassemblées dans une base accessible par Internet, dénommée Sisfrance. Elles sont complétées des données instrumentales recueillies et analysées par le réseau national de surveillance sismique (RéNaSS)1 qui localise environ 1 300 séismes par an en France métropolitaine et dans les zones frontalières2.
La réglementation en matière de construction parasismique a périodiquement évolué. Un nouveau cadre réglementaire a en particulier été mis en place en 2011. Le zonage sismique en vigueur depuis 1991 a lui-même été modifié à cette occasion.
L'information de la population est faite via différents vecteurs. Le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) recense à l’échelle d’un département l’ensemble des risques majeurs par commune, dont le risque sismique. Le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) précise au niveau communal ces risques. Il est complété par le plan communal de sauvegarde qui définit l'organisation pour y faire face. Enfin, depuis 2006, l’information des acquéreurs ou locataires doit être faite sur les risques aux quels le bien immobilier est exposé.
La France, à l’exception des Antilles, est un pays à sismicité modérée. Les séismes y sont toutefois relativement fréquents et le risque sismique doit être pris en compte. Chaque année, le territoire français est soumis à une centaine de séismes d’une magnitude supérieure à 3 et une vingtaine de magnitude