CHAPITRE 1 ET 2

« LA GOUTTE QUI FAIT DÉBORDER LE VASE »

Toute entreprise, quelque soit le domaine dans lequel elle évolue, est souvent confrontée et soumise à de nombreux événements, négatifs ou positifs, qui parfois remettent en cause son équilibre personnel. Et sa réaction sera plus ou moins rapide, dépendement de sa capacité d’anticiper ces événements, mais aussi de déceler leur contenu ainsi que leurs conséquences éventuelles. Ainsi l’événement dont il est question dans la division que dirige Alex Rogo, est la rentabilité jugée trop médiocre, et même trop faible, par le vice-président de l’usine, Bill Peach. En effet, Unico enregistre des pertes suffisamment considérables depuis plus de six mois, ce qui inquiète au plus haut point le vice président et le département de direction. Cette situation avait déjà entraîné deux séries de mise à pieds, il y a trois mois, ainsi qu’à l’annonce d’une future réduction de 20% des effectifs. En plus de tout cela, un autre événement que l’on pourrait qualifier comme étant la goutte qui a fait déborder le vase, vient aggraver la situation. La commande numéro 41427 de Bucky Burnside, président d’un des plus gros client d’Unico, accumule un retard de sept semaines consécutives. Toutefois, notons que cette commande n’est qu’un symptôme du problème de la compagnie et qu’il ne constitue en fait, que la partie visible de l’iceberg car Unico ne cesse de perdre de l’argent pour des raisons qui, au prime abord, semblent être évidentes et visibles, mais qui ne sont certainement pas les seules.
Ces raisons peuvent se résumer brièvement ainsi : - Retard de fabrication et d’expédition de toutes les commandes. - Mauvaise organisation du travail - Mauvaise gestion du temps alloué pour chaque tâche - La machine la plus coûteuse de l’usine, la NCX-10, est la seule à effectuer le travail le plus important et donc fonctionne presque à pleine capacité et avec des fréquences proches. - Et enfin, mauvaise planification