Le repas de Trimalcion : analyse

Présentation et Résumé

Le Festin chez Trimalcion (en latin: cena Trimalchionis) est un récit inséré et enchassé dans le roman latin du Satyricon, dont l'auteur est Pétrone. Il s'agit du plus long passage de cette oeuvre. L'épisode du banquet de Trimalcion a été rattaché au genre de la «fable milésienne» par Erich Auerbach, qui y voit un modèle antique de réalisme littéraire. L'épisode dépeint par Pétrone fait suite à une tradition antique du banquet (sumposion). L'épisode des agapes lors du festin chez Trimalcion est le cœur de l'œuvre; son récit représente un tiers de l'ouvrage. cet épisode vient couper les aventures d'Encolpe et constitue un épisode bien distinct et fort long, qui formait très probablement à lui seul un livre complet, on pense le Xvème.

Le repas de Trimalcion expose les fonctionnements sociaux de la société romaine de l'époque. Selon certains historiens, l'affranchissement d'esclaves était exceptionnel et très rare à l'époque, ce qui fait de l'histoire du personnage de Trimalcion une «sucess-story» à l'antique.

Exemple d'extrait
Extrait du chapitre xxxix, «le festin chez Trimalcion4»
«Trimalchion interrompit cet agréable entretien. On avait déjà enlevé le second service, et, le vin excitant la gaieté des convives, la conversation était devenue générale. Alors notre hôte, les coudes appuyés sur la table: — Égayons notre vin, mes amis, et buvons assez pour mettre à la nage les poissons que nous avons mangés.»

Les menus du repas et la reconstitution du repas

1) Gustatio -Olives blanches et noires, loirs saupoudrés de miel et de pavot (plante pour les drogues), saucisses brûlantes servies sur un gril d’argent avec des prunes de Damas et pépins de grenade simulent les braises.
-Œufs de pâte farcis d’un becfigue entouré d’un jaune d’œuf au poivre et au garum, couvés par une poule de bois. Les entrées sont emportées en musique, des esclaves rincent les mains des convives avec