Le registre fantastique.
Le mot « Fantastique « renvoie à des œuvres qui racontent des événements irrationnels se produisant sans explication logique. On peut citer les contes de Th. Gautier, Mérimée, Maupassant, Hoffmann, E. Poe, Apollinaire, M. Aymé… Ces histoires mettent en scène des objets animés, agissant seuls, des apparitions de monstres, de fantômes, d’ombres, la présence de vie impalpable et effrayante ; Une cafetière devient autonome, des portraits sortent de leur cadre… Les textes qui relèvent du fantastique mettent les lecteurs face à des faits incompréhensibles et les conduisent à s’interroger sur les capacités humaines et sur la nature du monde dans lequel les hommes vivent.
Les procédés :
L’écriture fantastique présente plusieurs caractéristiques : Verbes pronominaux dont les sujets sont des choses, comparaisons et métaphores qui permettent de souligner ou de créer des analogies, personnifications qui expriment la transformation d’objet ou d’animaux en personnes, antithèses qui montrent un renversement de certains faits habituels. Les situations rapportées par les récits fantastiques rappellent qu’il subsiste toujours des incertitudes et que les perceptions humaines ne sont pas toujours fiables. Dans ces récits souvent écrits à la première personne, celui qui raconte est lui-même témoin ou victime de faits irrationnels, alors qu’il se trouve dans un état second : Maladie, fièvre, ivresse, fatigue… Il est alors conduit à s’interroger sur son propre état mental, sur sa mémoire, sur ses capacités de perception. Le fantastique est inséparable de la notion d’hésitation entre ce qui pourrait être expliqué et ce qui relève de