Le rapprochement chine – europe,
De la « diplomatie économique » aux challenges des entreprises sur le terrain..
L’actualité des dernières semaines a été rythmée par une accélération des relations politiques entre les gouvernements français et chinois ayant pour objectif un renforcement des relations économiques entre les deux pays.
Alors que la France semble être plongée dans la crise (un taux de croissance quasi-nul, une dette publique française qui pourrait atteindre 100% du PIB en 2013, un déficit public estimé pour 2013 à 3,7% et un taux de chômage supérieur à 10%...), le Président Hollande a indiqué lors de son récent déplacement en Chine les 25 et 26 avril dernier qu’ "il n'y aura pas de reprise en Europe sans la Chine, sans l'Asie, et il n'y aura pas non plus de développement durable en Chine sans l'Europe ».
Dans ce contexte économique difficile, Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères et Pierre Moscovici, Ministre de l’Economie et des Finances ont également fait le déplacement en Chine et à Hong Kong début mai avec un objectif clair : faire la promotion auprès de la Chine et des entreprises chinoises de l’économie française et renforcer les relations économiques bilatérales.
Elargir le champ des exportations françaises, s’appuyer le développement du marché intérieur chinois en plein essor et attirer les investissements chinois pour dynamiser l'économie française, telles sont donc les actions que souhaitent entreprendre le gouvernement français pour apporter un peu d’oxygène à son économie morose et surtout réduire la balance commerciale largement déficitaire avec la Chine (26 milliards d'euros en 2012, 40 % du déficit global de l'économie française).
L’enjeu est de taille !
Encouragées et aidées par l’Etat chinois, les entreprises chinoises se sont lancées récemment dans une stratégie d’internationalisation: « Zou Chu Qu » (littéralement « aller à l’extérieur »).
S’ils sont encore relativement faibles en comparaison des