Le psychologue clinicien peut-il établir une relation de confiance avec un enfant atteint d’autisme ?
Rendu ce Jeudi 15 Décembre 2011,
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L’autisme, aujourd’hui est considéré selon Theo Peeters(10) comme l’une des plus complexes anomalies psychiques. Il concerne en France environ 60 000 personnes. Il est difficile pour un enfant autiste de s’intégrer au sein de la société. L’enfant a tendance à s’isoler, à se replier sur lui-même, à vivre dans son propre monde en coupant toutes sortes de communication avec son entourage. La relation avec autrui s’avère donc difficile. Nous pouvons nous demander : Le psychologue clinicien peut-il établir une relation de confiance avec un enfant atteint d’autisme ?
Afin d’élaborer notre problématique, nous définirons dans un premier temps l'autisme infantile pour ensuite montrer la spécialisation requise par le psychologue pour faire face à une telle situation. Enfin nous étudierons
trois différentes méthodes thérapeutiques pour
suivre l’enfant atteint de cette pathologie ainsi que la nécessité d’évaluation pour une thérapie.
I) Définitions :
a) Qu’est-ce que l’autisme infantile ? Quelles sont ses caractéristiques ?
L’autisme est un syndrome que l’on peut détecter précocement. En effet, Léo Kanner
(5)
qui fait partie des auteurs ayant le plus travaillé à la conceptualisation des psychoses et autismes infantiles, considère l’absence d’attitude anticipatrice comme l’un des signes les plus précoces du diagnostic de la psychose. Par exemple, la station debout et la marche ne sont acquises que tardivement, les rythmes éveil/sommeil sont perturbés, ainsi que l’alimentation, l’angoisse et l’intolérance à la frustration sont massives. De progrès significatifs ont été enregistrés depuis la première description de l’autisme par Kanner en 1943. Le terme de psychose infantile a été abandonnée, cette évolution marque la rupture avec des conceptions anciennes et inaugure une nouvelle