En effet, le progrès doit être règlementé et contrôlé, car il a d’heureuses conséquences. Par exemple, c’est grâce à certaines avancées technologiques qu’ont été créées toutes sortes de plantes hybrides qui résistent mieux aux maladies et s’adaptent davantage aux variations climatiques. De même, le développement de la pratique de l’insémination artificielle permet d’obtenir, à partir d’étalon particulièrement sélectionné, quasi toutes les variétés de bétail spécialisé dont les hommes ont besoins. Un autre exemple est l’essor spectaculaire des communications, le développement de l’électronique et de l’informatique, qui permet d’ouvrir de nouveaux horizons aux échanges d’informations. Sans ce développement et l’accès facilité à l’information, les révolutions populaires récentes dans le monde arabe n’auraient très certainement pas pris une telle ampleur. L’organisation de telles manifestations n’a pu se faire uniquement grâce à de nouveau outils technologiques comme par exemple, l’internet. Le progrès technique a permis une amélioration des conditions de vie : hausse de l'espérance de vie, passée dans les pays en développement de 30 ans en 1900 à 65 ans en 1998. De plus, 75 % du blé produit dans les pays en voie de développement l'est par l'utilisation de variétés de blé à haut rendement, qui ont permis une hausse de la production de céréales par habitant de 49 % entre 1960 et 2000 . Selon le Programme des Nations Unies pour le développement de 1997, la pauvreté a plus diminué au cours du dernier demi siècle que dans les cinq cent ans qui ont précédé. Le progrès technique permet également une augmentation du niveau de vie économique et social global, une amélioration de la santé et une diminution de la pénibilité du travail. Le progrès technique et scientifique contrôlé peut donc être bénéfique pour l’Humanité en respectant le principe de