Le pouvoir de décision
1. Expliquez : « la constance est le signe de la nécessité »
Selon Alain, la constance est le signe de la nécessité car celle ci entrainerait la constance par définition. Ce qui arrive toujours, nous le croyons devoir arriver en permanence. Cependant, nous concevons qu’il pourrait ne pas arriver et pourtant, après expérience répétée, nous le croyons devoir arriver toujours. Nous pouvons donc en conclure que la nécessité est basée sur des évènements qui se produisent de façon régulière et identique.
« la nécessité est toujours hypothétique »
Nous pouvons admettre que la nécessité est toujours hypothétique, car nous ne pouvons jamais affirmer la nécessité d’une chose ou d’une autre. Ce ne sont que des suppositions. La nécessité est une notion subjective, chaque personne établit la nécessité de telle ou telle chose. Mais pourquoi pas celle-ci ? Tout simplement parce que chaque homme n’est pas identique et n’a donc pas la même conception des choses et de la vie. Nous pouvons dire que telle chose serait nécessaire pour tel homme et supposer aussi qu’une autre chose ne le serait pas.
« les nécessités logiques sont des nécessités des choses »
Les nécessités logiques sont des nécessités des choses car elles découlent d’un raisonnement rationnel d’où l’acte qui entraîne la conséquence. En effet, c’est une nécessité mécanique provoquée par les choses elles mêmes.
2. Expliquez clairement à l’aide du texte les notions de nécessité, fatalité et fatalisme.
- La nécessité est tout ce qui est absolument nécessaire et indispensable mais selon les choses dont on parle, une signification plus ou moins étroite s’établit. Dans un sens général et absolu, la nécessité est tout ce à quoi il est impossible de se soustraire, de résister. Comme le dit Alain « est nécessaire ce dont le contraire est inconcevable », cela veut dire qu’une chose est nécessaire si et seulement si elle suit un mode opératoire défini.
- Nous pouvons définir la fatalité