Positif

Le Plan Nord a pour but de mettre en valeur le potentiel minier, énergétique, social, culturel et touristique du territoire québécois. Le gouvernement Couillard entend ainsi injecter 1,3 milliard de dollars d'ici cinq ans dans la relance du Plan Nord.1 Une réalisation qui s'inscrit dans une vision à long terme et planifiée du développement économique du Québec. Une nouvelle mouture qui contient tous les ingrédients d’une recette mieux préparée et moins ambitieuse qu’en 2011. De ce fait, d'ici 2035, Québec prévoit que les investissements totaux devraient atteindre 50 milliards de dollars2 et ainsi attirer les investisseurs d'ici et de l'extérieur intéressés par des projets de développement et de mise en valeur du potentiel économique des territoires nordiques. Au-delà des investissements prévus et des retombées occasionnées, il y a là une véritable volonté de créer un climat propice, stable et prévisible pour le futur. La mise sur pied d’une Société du Plan Nord constitue un excellent moyen de s'assurer que le Plan sera rigoureusement suivi. De plus, lors de la période de construction, le gouvernement Couillard devrait investir environ 22 milliards $, ce qui devrait créer 10 000 postes lors de la période de construction et générer 9730 emplois pendant la période d'exploitation3. Comme l’affirme Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec. On peut dire que l’avenir du Plan est garanti puisque le financement de la Société, provenant des fonds du Plan nord, seront à l'abri des fluctuations de l'économie, qui affectent généralement les dépenses courantes du gouvernement. L’arrivé d’un si grand projet offre plusieurs perspectives aux communautés locales et autochtones afin d’améliorer leur qualité de vie, de consolider leur sentiment d’appartenance et de fierté collective et de maintenir les jeunes dans leur milieu. Effectivement, la mise en œuvre d’un chantier économique et le développement d’infrastructure est