Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui
On veut s’intéresser ici au plaisir que l’on peut causer à quelqu’un et on se demande si justement, vouloir provoquer du plaisir chez quelqu’un n’est pas la forme de plaisir la plus difficile à obtenir et pourquoi…Il est difficile de faire le plaisir d’autrui car il n’existe apparemment pas de concept universel de ce qui peut plaire, donc on ne peut pas savoir à l’avance comment faire plaisir à quelqu’un.. La question tourne autour du plaisir dans ce qu’il a d’individuel, d’incommunicable et dans ce qu’il a de potentiellement universalisable.
Bien plus un plaisir n’est digne d’être recherché que s’il est unique, réservé à soi seul : le délire de l’audace peut se manifester ici sous la forme d’un raffinement presque pervers du plaisir qui est objet de l’imagination et des désirs de l’individu qui ne veut plus se satisfaire des plaisirs grossiers de la masse.
-Référence : A Rebours, Huysmans –les différents caprices de Des Esseintes qui jouit de plaisirs de décadent
N’importe quoi ne peut pas causer du plaisir : c’est ce que fait remarquer Hume dans De la norme du goût lorsqu’il rappelle qu’il existe des constances dans le jugement porté sur certaines œuvres qui servent de référence.
Nous avons tous éprouve du plaisir, c’est même une expérience nécessaire. Notre vie est en effet jonche de ces plaisirs minuscules, partageables universellement comme l’explique Delerm dans la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ou encore d’une manière un peu plus trash Michel Houellebecq dans Les particules élémentaires… le plaisir est donc une expérience universelle faite par tout homme et peut être pour tout homme ?
Aristote explique que le plaisir semble toujours particulier à tel individu ; le plaisir s’éprouve de facion universellement différente, personne ne prenant le même plaisir
« le sentiment du plaisir rentre dans la classe des états de l’âme et chacun