Le pib
a. PIB et PIB par habitant
La problématique de la croissance repose sur l'idée que l'accroissement des richesses disponibles et du niveau de vie est au cœur de l'amélioration du bien-être. Les statisticiens ont forgé des outils pour mesurer la production de richesses dans le cadre des systèmes de comptabilité nationale.
Le produit intérieur brut (PIB) détermine la valeur de la production de biens et de services à partir de leurs prix. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées produites (calculées au niveau d'une entreprise en retranchant le montant des consommations intermédiaires du chiffre d'affaires réalisé) par les entreprises résidant sur le territoire national quelle que soit leur nationalité. La croissance économique se calcule donc à partir du taux de croissance du PIB.
Pour avoir une idée plus précise de l'enrichissement d'une société, on peut calculer le taux de croissance du PIB/habitant qui nous renseigne sur le niveau de vie moyen d'un pays.
b. Les limites du PIB
Pourtant cette méthode n'est pas sans limite. Tout d'abord, le PIB est un indicateur incomplet. Il ne prend pas en compte l'économie souterraine : production domestique, économie au noir, économie criminelle...
De plus, certains économistes soulignent l'intérêt du produit national brut (PNB) qui se calcule en ajoutant au PIB le solde des revenus reçus de l'étranger et versés à l'étranger.
Le PIB apparaît aussi comme un indicateur imparfait. La croissance du PIB ne rend pas bien compte de l'évolution qualitative des biens produits : une automobile aujourd'hui a peu en commun avec les automobiles du début du 20e siècle. De plus, l'activité économique produit des effets non prévus (les externalités) qui peuvent causer des nuisances (bruit...) ou dégrader l'environnement (pollution...). Paradoxalement, ces effets peuvent stimuler la croissance du fait des activités réparatrices qu'ils suscitent.
En outre, on peut contester cette