Le nuage brun d'asie
Origine de sa formation et conséquences sur le climat
Au cours de l'hiver (de décembre à avril) un "nuage brun" aussi appelé « Asian brown cloud » stagne sur l'Asie du Sud et l'Océan Indien. Atteignant 3000 mètres d'épaisseur et recouvrant un superficie identique à celle des Etats-Unis (soit 7 fois celle de l'Inde) il est essentiellement composé de suie. Cette-dernière provient de la combustion pour 2/3 de la biomasse (charbon, fumier...) et pour 1/3 des fossiles. Mais il contient aussi des aérosols soufrés, d'oxyde de carbone, d'azote, d'oxydes d'azote et de poussières diverses. Cette accumulation de poussières forme un nuage polluant à cause de l'absence de pluie et obscurcisse même la lumière du Soleil.
Localisation du nuage brun d'Asie sur une carte
Quelles régions sont affectées par le nuage brun d'Asie ?
En plus de l'Asie du Sud, deux autres régions du globe se caractérisent aussi par l'omniprésence de gigantesques nuages bruns. Soit le sud de l'Afrique et l'Amazonie de la mer Rouge à la Chine en englobant au passage l'Inde et les pays asiatiques riverains de l'océan Indien.
Quelles sont les conséquences sur l'environnement et sur le climat ? Dans certaines régions, la suie et les particules qui composent ces nuages bruns aggravent le réchauffement du climat car elles absorbent le rayonnement solaire avant de le libérer sous forme de chaleur. Par contre, d'autres particules très fines -principalement les sulfates et certaines molécules organiques-, ont plutôt pour effet de réfléchir la lumière solaire, masquant ainsi une partie du sol comme le ferait un parasol.
Finalement à certains endroits, ces nuages bruns réduisent l'impact des changements climatiques de 20 à 80 %, mais localement. Les constats des chercheurs des impacts de ces nuages bruns sur le climat penchent pour l'instant vers une aggravation générale des impacts du réchauffement climatique.
De plus, la présence de ces nuages