Le Nouvel An Japonais
L’incontournable « o-zoni » (illustration), seul mets chaud du repas, soupe comportant un morceau de « mochi », ce gâteau de riz très compact, que l’on grille au four ou au grille-pain. On en trouve une multitude de variations selon les régions, mais à Tokyo, elle est préparée à base d’un bouillon clair de poulet Les kobumaki, des ballotins d’algue kombu, fourrés au poisson. Le tataki gobo, à base d’un légume racine. Le gobo est cuit à l’eau, puis écrasé pour mieux absorber l’assaisonnement au sésame qui l’accompagne.
Et en guise de pièce montée, le kagami mochi, « gâteau miroir » Il s’agit en fait de deux galets de « mochi », gâteau de riz, empilés l’un sur l’autre, et surmontés d’un « daidai », orange amère japonaise. Et l’osechi, des boites laquées remplies de différents mets auspicieux. Pourquoi des boîtes ? Parce que ces mets sont faits pour être gardés. Des sortes de super bento, en quelque sorte. Parce que pendant les 3 jours du Nouvel An, les femmes ne travaillent pas. Donc, tout est préparé avant le 31 décembre et mis « en boite ».
Ce sont d’innombrables mets dont les plus connus sont