Le mensonge dans minna von bernhelm
Dans la pièce de Lessing, Minna von Barnhelm, le mensonge tient une place importante. Qu'il soit utilisé pour se donner bonne conscience, pour défendre un proche ou pour atteindre un but. Pourtant dans la pièce, ces mensonges ne sont souvent qu'éphémère. Mais ils sont aussi et surtout intéressée.
L'aubergiste
La pièce s'ouvre, dans la scène 2 de l'acte I sur une discorde entre Just et l'aubergiste. Ce dernier, pour se justifier mais aussi pour se donner une apparente bonne conduite auprès de Just qui est fâcher qu'il ait déménager le major, tient un discours mensonger sur les raisons qui l'ont mener à faire cela. En effet, il insiste sur le fait qu'il ait donné la chambre du major à une dame « de qualité » pour que celle-ci ne se retrouve pas à la rue alors que toutes les auberges sont pleines. En réalité, l'aubergiste, soucieux de faire de l'argent, à déménagé le major qui ne peut payer dans l'immédiat pour donner sa chambre à cette dame qui elle, en a la capacité. Voyant l'amertume de Just à l'égard de ses actes, l'aubergiste adopte donc un faux argumentaire tendant à faire accepter la situation en persuadant Just de la bonté du geste. Pour accompagner ce discours fallacieux, l'aubergiste adopte aussi un comportement hypocrite, proposant à plusieurs reprise à Just de l'eau de vie de très bonne facture, comme s'il ne s'agissait que d'acheter son approbation. Mais Just, entêté, continue d'insulter l'aubergiste de goujat, celui-ci répondant alors : « Si j'en étais vraiment un, vous croyez que je vous écouterais sans réagir ? ». Cette phrase est révélatrice de la nature hypocrite et mensongère de l'aubergiste qui fera toujours tout pour ses clients, mais seulement dans le sens qui lui apporte le plus.En fait, tout au long de la pièce, l'aubergiste adopte ce comportement. On peut donc pensé que de tous les personnages de la pièce, celui de l'aubergiste est le plus faux mais aussi le plus fourbes, toujours près à tout pour