Le mariage de figaro. marceline
I. Une critique de départ qui fait évoluer une situation.
1. Une défense qui vire à l’attaque. Marceline se défend en accusant dans un discours compact et vif.
• la responsabilité des hommes ( l 7, 13, 21)
• la condition sociale difficile de biens des femmes. ( l 8, 14, 18, 22)
• la condition juridique des femmes (l 5, 6) : la gestion des biens confiée aux hommes.
• Leur manque d’éducation. ( l 22)
• L’hypocrisie des hommes ; ils sont juges de leurs victimes (l 9, 10, 12, 13)
• tout cela discrédite le jugement des hommes.
2. La réaction des hommes.
• ils appuient les dires de Marceline avec une forme amplificative " ils font broder jusqu’aux soldats "
• ils s’exclament, se répètent entre eux => efficacité du discours.
• Ils la laissent parler ; elle domine sur le plan de la parole. Les hommes l’écoutent.
3. Un retour au calme. Alors qu’au début, le rythme monte avec l’indignation, le dernier dialogue de Marceline s’adoucit. Exclamations et apostrophes aux hommes font place aux déclaratives et impératives. Le vocabulaire fort est remplacé par un vocabulaire plus doux " tendres ", " chérirons ", " indulgent ", " libre ". Une fois qu’elle a convaincu, Marceline propose une solution pour le bonheur " il ne manquera rien à ta pauvre mère ".
II. Les procédés de l’argumentation.
1. Opposition homme/ femme. vocabulaire péjoratif pour les hommes : " ingrats ", " mépris ", " vains ", " horreur ou pitié "… celui des victimes pour les femmes " jouets ", " victimes ", " infortunées ". les verbes : ce sont les hommes qui