Le mal rimbaud
IntroductionTexte de dénonciation. Il n'y a qu'une seule phrase."Tandis que": Conjonction de subordination: simultanéité et opposition. I/ Rimbaud stigmatise la guerreLe poète nous projette d'emblée sur le champ de bataille afin de nous faire concrètement ressentir les horreurs de la guerre.
..1. La violenceScène d'une grande violence, métaphores du crachats, violence des images, métaphore du feu (feu des canons et des fusils et feu de l'enfer).Violence des sons : champ lexical du bruit : « sifflent, croulent, broient », allitérations en « r », mitraille, raille.
..2. La déshumanisationPerte de l'individualité : « des milliers, des masses. Les hommes ne sont que de la chair à canon (« tas fumant »), ce sont de simples instruments, des marionnettes, ils sont tous victimes.
..3. La mort et le deuilLa guerre sème la mort et le deuil, elle défait l'oeuvre de la nature. Elle défait l'oeuvre des mères « écrasées de douleur »
II/ Critique de la religion
..1. Un Dieu paradoxalLe Dieu vit dans la richesse : Champ lexical du luxe. Il est insensible aux malheurs des hommes mais fait la charité pour dépouiller encore plus les pauvres.
..2. Un Dieu remplacé par la Mère Nature« Un Dieu » : montre la dégradation du Dieu. De plus il est ramené à la simple humanité : « S'endort » « mange »Une nature divinisé : « Ô toi » lyrisme qui montre la vénération habituellement associée à un Dieu : « saintement » à une mère.
III/ Violence du pamphlet (écrit qui s'attaque à une institution)
..1. Un tableau aux lignes de forces bien dessinéesStructure grammaticale : anaphore de Tandis que : subordonnée de temps, cela met en place l'arrière plan occupé par la bataille. La subordonnée de temps au dernier tercet souligne la douleur des mères en deuil.Au centre (entre le malheur et le malheur) Il est un Dieu : traduit l'indifférence.Le rythme ternaire oppose générosité de la nature et cupidité de Dieu. Le même enjambement à une strophe d'intervalle est