Le mal « aise » des cadres
Habitués pourtant à une certaine retenue, les cadres évoquent leurs difficultés professionnelles, le ton monte, les larmes au yeux, ils ne comprennent plus .
Soumis à une pression continuelle par les ordres et contre-ordres émis en l’absence de dialogue, les cadres avouent leur inconfort
Il est temps de réagir avant que leur mal aise ne se transforme, pour de bon en malaise.
Etat des lieux : Un sentiment de solitude du fait de situations qu’il doit gérer seul, avec comme aide que sa seule conscience.
Une augmentation de la charge de travail : Horaires perturbant la vie personnelle : gardes, heures supplémentaires
Une pression psychologique aggravée ces dernières années avec : la peur des agressions, suite à une hausse de l’agressivité La diminution de la durée moyenne de séjour, hausse de la gravité des cas (du fait du développement des alternatives à l’hospitalisation, des hôpitaux de jour, etc.)
Surtout, il y a une véritable insatisfaction au travail avec la distance entre « ce que nous sommes, et ce que l’on nous demande de faire au quotidien. » « Il faut cesser de nous amener à enchaîner les décisions, au dépend du sens qui motive ces décisions : le cadre a besoin de penser ses décisions, et non d’être une simple exécutant d’ordres ». « De plus en plus, nous quittons le travail en nous sentant coupable de ne plus pouvoir faire notre travail comme nous aimerions le faire. » Ils sont témoins de la dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du patient et à sa dignité, d’altérer leur santé physique ou mentale ou de compromettre leur avenir .
Le cadre hospitalier a le sentiment d’être réduit à l’instrument d’une usine à soins.
Dans un cas, le cadre supérieur exerce un management par la terreur, multiplie les rapports incendiaires et les convocations dans son bureau. A défaut d’éléments fiables les cadres ne peuvent effectuer sereinement leur travail .Leurs