Le lecteur créateur -proust
Thème :
Un chef-d’œuvre n’est pas pour ses contemporains mais pour la postérité OU l’impossibilité, selon Proust, d’apprécier un chef-d’œuvre dans sa globalité des la première fois.
Résumé :
Marcel Proust pense qu’un chef-d’œuvre ne s’apprécie pas tout de suite dans sa totalité. Il faut du temps au lecteur (ou à l’auditeur ou au contemplateur, peu importe) pour saisir l’ampleur de l’œuvre.
Il prend comme exemple, la Sonate de Vinteuil qui fut pour lui une révélation et compare ce genre d’oeuvre à la vie qu’on ne comprend jamais totalement et dont on n’a jamais une vue d’ensemble.
La différence qu’il trouve c’est que l’œuvre, elle, ne nous donne le meilleur qu’à la fin, contrairement à la vie qui nous illusionne dès le début.
Effectivement, on remarque d’abord les choses banales, celles qui ont déjà été utilisées dans les autres œuvres et celles dont on se lasse le plus vite.
Ensuite, petit à petit, on découvre sans cesse des nouveaux points, morceaux, détails, qui nous émerveillent de plus en plus et à côté desquels on était passé la première fois sans même le remarquer.
Ensuite, quand tout cela s’est éloigné, il ne nous reste plus que la partie la plus vibrante, le plus extraordinaire, la plus passionnante qui était restée cachée pour s’offrir à nous en dernier. C’est celle que nous chérirons le plus et le plus longtemps pour la simple et bonne raison que nous aurons mis plus de temps à la trouver.
Après la comparaison « chef-d’œuvre – vie » il compare sa sonate avec les chef-d’œuvres littéraires.
Il explique, selon son idée, qu’un chef d’œuvre littéraire n’et pas fait pour ses contemporains mais bien pour la postérité car il restera incompris, par bon nombre de lecteurs au départ et puis peu à peu, il sera considéré comme un trait de génie (comme la sonate pour lui).
Mais il ajoute que c’est bien la postérité de l’œuvre et non pas la postériorité historique. Rien ne servirait à écrire une œuvre et à la