Le plan du texte :
Dans ce texte, l'auteur défend la thèse du bonheur. Pour défendre cette thèse, dans un premier temps, Pascal met en lumière ( l.1 à 7), le fait que chacun d'entre nous sepréoccupe bien plus de son passé ou bien de son avenir, et que par conséquent on en oublie le présent, et cela nous empêche d'accéder au bonheur, qui lui se vit à l'instant présent.
Maisdans un second temps, l'auteur précise également que le présent est un temps qui nous déçoit, qui nous blesse. Car même si cet instant peu parfois sembler parfait, il s'arrête toujours à unmoment donné; il devient du passé, ou se projette dans l'avenir qu'on ne peut atteindre dans le présent et qui est plutôt incertain.

Explication de la thèse : " Ainsi nous ne vivons jamais,mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais."
L'auteur nous dit "nous ne vivons jamais". En effet, car commel'explique Blaise Pascal dans son premier argument (L.1 à 7), nous ne nous soucions pas du présent. Nous sommes entêtés à nous préoccuper de notre passé et de notre avenir. Nous ne vivons donc pasle présent qui nous est offert.
La thèse annonce ensuite "nous espérons de vivre", ce qui nous ramène au second argument de l'auteur, c'est à dire, que lorsqu'on croit vivre un instant debonheur, on ne veut pas que cela s'arrête, alors on fait en sorte de le projeter dans l'avenir, qui n'est pas encore construit, et dans lequel nous pensons pouvoir espérer un jour vivre,atteindre le bonheur.
Pour finir, la thèse annonce l'inévitable "nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais". Car voilà, à force de songer au passer etsurtout à l'avenir, on en oublie le présent, puis on jette le dévolu de nos espoirs dans un avenir que nous ne vivrons jamais. C'est pourquoi, le bonheur devrait être un synonyme