Le jeu
« Jouer, c'est faire », insiste Winicott dans son oeuvre Jouer et Réalité. Aux premiers abords, jouer est avant tout un acte plaisant, recherché pour le plaisir qu'il procure. Toutefois, il faut distinguer l'activité mentale de l'activité physique s'exprimant par la parole ou le geste. Un support matériel n'est donc pas obligatoire et en sa présence, la distinction entre le fait de jouer avec un jeu du fait de jouer à un jeu s'impose.
Jouer avec un jeu peut reposer sur un support matériel non ludique. Ce n'est pas le jouet qui confère à l'action son caractère ludique mais le jouer lui-même sans qui le jeu ne serait actualiser.
=> Il est donc important de définir essentiellement l'activité de jouer. La difficulté de cette démarche réside dans la grande diversité des signification prise par ce terme. En effet, l'acte de jouer peut relever du pur divertissement, du jeu enfantin, de l'activité théâtrale ou musicale ou sportive mais aussi d'une prise de risque, d'une manière de miser une certaine somme d'argent et parfois d'une manière de tromper.
Calvet, dans son œuvre Les jeux de la société, conclut alors « le jeu n'existe pas, il n'y a que les jeux ». Si la définition de jouer tient du totale relativisme, on peut alors se demander s'il est possible de définir l'acte de jouer et si positif quelle en est sa signification. tenter de dégager les points communs entre les différents sens du jouer; dégager l'essence. se demander que fait-on lorsqu'on joue réellement? Que se passe-t-il lorsqu'il y a effectivement l'activité de jouer? Étudier la fonction de l'acte de jouer.
I Dégager l'essence du jouer. Les points communs entre les différents types de jouer.
Dans l'emploi courant, des oppositions mais...
le jouer et la vie courante.
Jouer semble rompre avec le quotidien puisque il relève d'une récréation. Il donne donc une certaine valeur à l'action; d'autant plus forte qu'il contraste