Le horla
Depuis plusieurs siècles, la France a donné naissance aux littérateurs les plus prodigieux de la planète, dont Maupassant. Malgré le fait que ce grand écrivain était hanté par la folie vers la fin de sa vie, il a réalisé tout de même de merveilleuses nouvelles. Sur ce, j'aimerais donner mes opinions en comparant la deuxième version de la nouvelle: Le Horla et Lettre d'un fou.
Tout d'abord, je vais récapituler en bref le contenu de cet ouvrage. La nouvelle Lettre d'un fou raconte le récit d'un homme, en proie à des hallucinations, qui confesse son état à son docteur. Suite à ses réflexions sur les imprécisions d'organe des humains, il commence à songer l'existence d'un être invisible qui le trouble.
Eu égard à la critique, je voudrais souligner le fait qu'il existe plusieurs aspects similaires entre ces deux chroniques. D'ailleurs, nous pouvons remarquer que le thème de la folie revient assidûment dans les deux nouvelles. En effet, les protagonistes mènent les lecteurs vers leur effondrement de l'esprit, comme si nous-mêmes étions dans le contexte. De plus, le thème récurrent est souvent lié aux sens de l'humain. Par exemple, dans Le Horla, nous retrouvons le passage qui suit: « [...] J'ai vu! J'ai encore froid jusque dans les ongles... j'ai encore peur jusque dans les moelles... j'ai vu!... » Ainsi, nous pouvons ressentir la peur du narrateur comme si nous vivions cette aventure épouvantable. Or, cet aspect me ramène vers un autre point de comparaison: le souci du détail chez Maupassant. Effectivement, le grand nouvelliste nous intègre la moindre de précision évoquant la peur et la folie dans le récit, tel qui suit:
J'entrai dans ce gigantesque bijou de granit, aussi léger qu'une dentelle, couvert de tours, de sveltes clochetons, où montent les escaliers tordus, et qui lancent dans le ciel bleu des jours [...]
Une telle rigueur guidera sûrement les lecteurs vers un univers rempli de