Le désir
Ce texte de Jean-Jacques Rousseau a pour thèmes la relation entre le désir, le bonheur et la sagesse. D’après lui, le bonheur ne serait atteint que lorsque l’on trouve l’équilibre entre les facultés de raisonner et les désirs, ce qui serait une preuve de grande sagesse. Dans un premier temps, l’auteur juxtapose une série de phrases ayant pour but de démontrer les liens existants entre désir et bonheur.
Il associe le désir à une privation pénible pour aboutir à sa thèse. Se pose donc à nous le problème de savoir qu’est ce que le bonheur ? Comment l’atteindre ? Quelle route faut-il prendre pour atteindre la sagesse ? D’autre part, le désir n’est-il pas l’essence de l’homme ? Et donc comment arriver à les gérer ? Si nous nous plaçons dans le sens de l’auteur, nous devons accepter que le chemin vers ce bonheur soit long et difficile à atteindre.
Enfin, dans un deuxième temps, l’auteur évoque également l’égalité qui doit régner entre puissance et volonté.
Encore une fois, comment atteindre cette égalité ?
Tout ces efforts mènent t-ils de façon certaine au bonheur ?
Pour commencer, le bonheur est défini comme la satisfaction complète de toutes les tendances. Or, satisfaire tout nos désirs ne conduit pas forcement au bonheur, au contraire ceci mènerait, si le désir est défini comme l’essence de l’homme, à l’ennui, au pessimisme, au manque d’ambition. Pourtant, l’auteur soutien que les désirs engendrent notre misère car la disproportion entre désir et faculté serais pénible à supporter. Il conclu son raisonnement en portant à nous qu’un « être sensible dont les facultés égaleraient les désirs serait un être absolument heureux ». Ne pouvons-nous objecter à l’auteur que selon l’opinion commune, le fait d’avoir beaucoup de désir montre la force de la personne et que donc une personne sensible est faible et ne possède pas de désir ?
Ici, Rousseau préconise l’égalité entre « l’excès des désirs sur les facultés ». Le