Le déficit budgétaire

« Je ne serais pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés », tel est le discours tenu par François Fillon en date du samedi 5 juillet 2008. En effet, la France va mal, sur le plan financier c’est une catastrophe, et ce depuis près de 30 ans, et notre premier ministre actuel veut nous montrer qu’il ne nous délaisse pas, et peut même sous-entendre qu’il va essayer de congédier le sort. Il en va tout autrement pour notre ministre du budget, Eric Woerth qui reste tout de même bien moins optimiste, il faut tout de même préciser que depuis 30 années, la France est dans un profond déficit budgétaire. Le déficit budgétaire qui est en réalité, la situation dans laquelle les recettes de l’Etat sont inférieures à ses dépenses au cours d’une année. Et afin de combler ce vide et de pouvoir financer ses projets, l’Etat a recourt à des prélèvements obligatoires, c’est-à-dire des versements effectués par l’ensemble des personnes physiques ou morales aux collectivités publiques. Ce ne sont pas des versements volontaires, ces personnes qui sont les redevables ne choisissent ni le montant ni les conditions de versements de ces impôts ou cotisations sociales. Ayant un manque d’arrivée de prélèvements obligatoire, l’Etat a dû recourir à faire des emprunts entrainant ainsi un gonflement de sa dette, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts effectués par l’Etat pour financer ses dépenses. Malheureusement ce problème persiste depuis la fin des années 1970 et s’est même retrouvé dans d’autres pays. Bien que de plus en plus les politiques actuelles réalisent l’importance, et l’ampleur du déficit budgétaire, est-ce que l’Etat français aurait-il dû s’endetter au point d’avoir un déficit budgétaire aussi important? Nous montrerons qu’il y a eu une accumulation du déficit (I) pour ensuite voir, les conséquences de ce déficit budgétaire (II).

I. Une accumulation du déficit