Introduction
Le 23 février dernier, le premier ministre Jean- Charest a prononcé le discours inaugural de la 39ème législature. Dans ce discours, le premier ministre du Québec annonce 5 priorités que le gouvernement mettra de l’avant. Dans ces 5 priorités se retrouve l’éducation, M. Charest annonce entre autre qu’il veut faire baisser le taux de décrochage scolaire et pour se faire que l’école se rapproche des jeunes. En effet, le décrochage scolaire est de plus en plus important et c’est une des raisons pour laquelle l’éducation est aujourd’hui une des 5 principales priorités de notre gouvernement. Il faut donc se poser la question suivante, quels sont les effets que peut avoir le décrochage scolaire sur notre société, que peut-il avoir sur notre façon de penser et d’agir? Pour ce faire, nous allons tout d’abord vous présentez l’extériorité qui présente l’évolution du décrochage à travers le temps et son contexte actuelle. Ensuite, il sera question des régularités soit un portrait chiffré de la situation actuelle au Québec. Finalement, l’intériorité expliquera plusieurs causes du décrochage scolaire.

L’extériorité Le décrochage scolaire, qui se définit comme étant le fait de ne plus aller à l’école avant l’obtention d’un diplôme, est un thème récurant en ce moment au Québec. En effet, plusieurs s’inquiètent du taux de décrochage qui est actuellement le plus élevé de toutes les provinces du Canada. Il faut cependant noter que même si la situation stagne ces dernières années et à même tendance à empirer, elle a déjà été bien plus critique. Par exemple, le taux de décrochage scolaire à 17 ans est passé de 26,1 % en 1979 à 11,4% en 2000 . Le taux de décrochage actuel des jeunes est donc inférieur à celui des anciennes générations. Une des raisons qui explique que le taux est si différent par rapport aux années passés est que l’école n’était pas aussi accessible qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il faut aussi prendre note que l’école est