Le déclin des majors de l'industrie du disque
En seulement huit années, le marché du disque a perdu plus de la moitié de sa valeur, en passant de 1,3 milliards d’euros en 2002 à seulement 512 millions en 2009, tandis que l’industrie du numérique continue sa progression en atteignant le barre des 74 millions en 2009 alors qu’elle ne représentait que 9 millions en 2004 (source : SNEP). L’industrie du disque, dont le modèle économique est basé depuis toujours sur la production d’un disque et de la vente de ses copies, est donc en crise depuis une décennie et s’oriente vers une mort lente si un nouveau modèle économique n’est pas trouvé.
Les causes de cette régression peuvent s’expliquer par l’augmentation du piratage, comme le crient depuis des années les industries du disque ; mais il est évident que ce piratage est avant tout né de l’avancée de la technologie où Internet, les téléphones, les baladeurs numériques sont accessibles par tous les consommateurs.
Pour faire face à cette mort lente, de nombreuses stratégies peuvent être mises en place :
La stratégie de spécialisation doit disparaitre au profit d’une nouvelle stratégie de diversification.
Les majors doivent pensées l’environnement du disque et non le disque lui-même, de la naissance à la mort du produit. Il faut pour cela élargir le domaine de compétence et ainsi contrôler la totalité de l’environnement du produit, en produisant certes les CDs, mais aussi les concerts, les vidéos (cinéma : ex : This is it de Mickael Jackson), la vente de produits dérivés. Ainsi le chiffre d’affaires des majors ne dépendront plus seulement de la vente de leurs disques, mais de toutes les activités générés par la création de ce disque.
La réduction des coûts de production peut être un facteur déterminant en cette période de crise. Ainsi les majors, pour continuer à dominer ce secteur, ont également la possibilité soit de