Le déclin de la culture café
En 1763 le traité de Paris sacrifie les indes et sonne le glas de la compagnie.
En 1767 liquidation de la compagnie et prise en charge directe de Bourbon par l’administration Royale. Ce qui signifie la fin des privilèges de Bourbon (monopole de la vente du café dans le Royaume de France) au profit du café des Antilles.
Dès lors la production va chuter de 1200 tonnes à 695 tonnes en 1786. Bourbon, deux fois plus éloignée de la France, ne pouvait lutter contre les 30 à 40 000 tonnes annuelles que produit Haïti à cette période.
En 1806, Bourbon a du subir 2 cyclones et 2 avalasses qui ont fait de très importants dégâts. En 1807 une grande sécheresse va fortement pénaliser l’agriculture. Puis de 1810 à 1815, l’île a été sous occupation anglaise ce qui paralysa toute exportation vers l’Europe.
Et pourtant dès après 1815 la production va avoir un regain pour atteindre 1305 t en 1815, 1962 t en 1820, 2407 t en 1826, rappelons qu’auparavant la production n’avait jamais dépassée 1200 tonnes.
Qu’est-ce qui a permis ce regain de production malgré plusieurs années difficiles et des conditions climatiques très défavorables. Notons que la France a perdu Haïti en 1804 et ainsi une importante source d’approvisionnement en café, après 1815 elle perd aussi Saint Domingue et sa principale source d’approvisionnement en